21 Oct

La Banque du Canada maintient le taux directeur à 0,5 %

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Posted by: Pierre Labreche

La Banque du Canada a maintenu mercredi son taux cible du financement à un jour à 0,5 %.

La banque centrale explique que l’économie mondiale devrait se renforcer au deuxième semestre de l’année et tout au long de 2017 et 2018. Après avoir affiché une faible tenue au premier semestre, l’économie américaine, en particulier, se raffermit.

CROISSANCE FAIBLE

Abstraction faite de la volatilité des données récentes, le profil de la croissance au Canada est maintenant plus faible qu’escompté dans le Rapport sur la politique monétaire de juillet, selon la banque.

La banque s’attend à ce que le PIB réel du Canada progresse de 1,1 % en 2016 et d’environ 2 % en 2017 et 2018. Cette projection implique que l’économie retournera à son plein potentiel vers le milieu de 2018, soit nettement plus tard que la banque l’avait anticipé en juillet.

Les mesures de l’inflation fondamentale demeurent près de 2 %.

20 octobre 2016 | La Presse canadienne

21 Oct

Quel impact pour les nouvelles règles hypothécaires?

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Posted by: Pierre Labreche

Les nouvelles règles de financement hypothécaire entrées en vigueur lundi réduiront bel et bien l’accès à la propriété, mais dans une faible proportion, selon une note publiée le même jour par la Financière Banque Nationale (FBN).

Rédigé par l’analyste Matthieu Arseneau, ce bref document revient sur le fait que les hypothèques assurées par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) devront désormais subir une simulation de crise des taux d’intérêt hypothécaires, au taux d’intérêt applicable le plus élevé entre celui offert par la banque de l’acheteur et celui sur cinq ans affiché par la Banque du Canada, aujourd’hui à 4,6 %.

Et puisqu’il y a une différence moyenne d’environ deux points de pourcentage entre ces deux taux, la FBN prévoit que le resserrement des règles devrait aboutir à une réduction de 17 % du nombre de prêts autorisés pour une maison type.

SEULS 7 % DES ACHETEURS SERONT AFFECTÉS

« À première vue, ce changement peut paraître inquiétant, mais il faut plutôt se poser la question de savoir quelle proportion d’acheteurs est susceptible d’être concernée », écrit Matthieu Arseneau, qui précise que, dans les faits, l’impact des nouvelles mesures gouvernementales sera limité.
L’analyste a calculé que le rehaussement des critères d’admissibilité à un prêt assuré, pour une propriété moyenne, équivaut à une diminution de 39 % à 33 % de l’amortissement brut de la dette. Or, en se basant sur les données de la SCHL, il estime que 23 % des emprunteurs hypothécaires assurés se situent aujourd’hui dans cette zone critique.

Autrement dit, les mesures prises par Ottawa pour tenter d’assainir le marché immobilier sont loin de représenter une contrainte pour la grande majorité des emprunteurs et, en fin de compte, seuls environ 7 % des acheteurs en seront affectés, conclut-il.

MOINS D’IMPACT QUE PRÉVU, SELON ROYAL LEPAGE

La semaine dernière, le président et chef de la direction de Royal LePage a lui aussi affirmé que l’impact réel des nouvelles règles serait moindre qu’anticipé par certains observateurs, même s’il a également admis que « la confiance des consommateurs a été touchée directement ».

« Il semble que les propriétaires canadiens s’ajustent rapidement, et que les craintes d’une correction brutale seraient injustifiées. Bien que les nouveaux amendements soient importants, la majorité des grands prêteurs utilisent déjà des critères semblables lors de la souscription à une hypothèque, plus particulièrement dans des régions sensibles comme l’Alberta et la Colombie-Britannique », déclarait Phil Soper dans un communiqué publié jeudi.

Dans ces conditions, concluait-il, « le poids supplémentaire sur le marché découlant de la nouvelle réglementation ne sera pas aussi grand qu’il le paraît au premier abord ».

Conseillier.ca La rédaction 19 octobre 2016

9 Sep

La Banque du Canada laisse inchangé le taux cible du financement à un jour à 1/2 %

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Posted by: Pierre Labreche

La Banque du Canada a annoncé aujourd’hui qu’elle maintient le taux cible du financement à un jour à 1/2 %. Le taux officiel d’escompte demeure à 3/4 %, et le taux de rémunération des dépôts, à 1/4 %.

L’inflation a évolué conformément aux perspectives de la Banque présentées dans le Rapport sur la politique monétaire (RPM) de juillet. L’inflation mesurée par l’IPC global reste près de la limite inférieure de la fourchette cible, en raison de la baisse en glissement annuel des prix des produits énergétiques de consommation. L’inflation mesurée par l’indice de référence s’est établie près de 2 %, les pressions désinflationnistes attribuables à la marge de capacités excédentaires au sein de l’économie étant contrebalancées par les effets transitoires de la dépréciation passée du dollar canadien et certains facteurs sectoriels. La dynamique de la croissance du PIB au pays est également la même que celle qui a été exposée en juillet. Les effets expansionnistes des mesures de politique monétaire prises précédemment sont en train de se répercuter sur l’économie canadienne. 

Le secteur canadien des ressources continue de s’ajuster aux cours plus bas du pétrole et d’autres produits de base, ce qui entraîne certaines retombées sur le reste de l’économie. Ces ajustements sont complexes et devraient prendre beaucoup de temps. L’activité économique continue de reposer sur la solidité des dépenses des ménages et la fermeté de la reprise aux États-Unis, les secteurs de l’économie américaine qui revêtent une importance pour les exportations canadiennes étant particulièrement vigoureux.

L’incertitude grandissante entourant les perspectives de croissance en Chine et dans d’autres économies émergentes, par contre, soulève des questions quant au rythme de la reprise mondiale. Cette situation a contribué à un accroissement de la volatilité des marchés financiers et à des prix plus bas des produits de base. Les mouvements du dollar canadien contribuent à absorber en partie l’incidence de ces prix plus bas et facilitent les ajustements qui s’opèrent au sein de l’économie canadienne. Quoique le portrait global des exportations soit encore incertain, les dernières données confirment que les exportations sensibles aux variations du taux de change regagnent en vigueur.

Parallèlement, les risques entourant la stabilité financière évoluent comme prévu. Après avoir pris tous ces éléments en compte, la Banque est d’avis que les risques liés aux perspectives concernant l’inflation demeurent dans la zone pour laquelle la politique monétaire actuelle est appropriée. Par conséquent, le taux cible du financement à un jour reste à 1/2 %.

Note d’information

La prochaine date d’établissement du taux cible du financement à un jour est le 21 octobre 2015. Le RPM que la Banque publiera au même moment contiendra la nouvelle projection pour l’économie et l’inflation ainsi qu’une analyse des risques connexes.

7 Sep

Il faut réformer le système de prêts hypothécaires au Canada, affirme le FMI

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Posted by: Pierre Labreche

Le Fonds monétaire international (FMI) plaide pour une réforme progressive du système de prêts hypothécaires au Canada.

Le FMI estime que le marché canadien de l’immobilier montre des risques de surchauffe et s’inquiète notamment du fardeau que représentent les prêts assurés par la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL). 

Dans un rapport rendu public au début de la semaine, le FMI affirme que le Canada doit « accroître la résilience » de son secteur financier et suggère pour ce faire les mesures suivantes :

  • de réformer le rôle de l’État dans l’assurance des crédits hypothécaires;
  • de réduire l’exposition des contribuables aux risques qui en découlent.

En clair, le FMI considère que ce n’est pas le rôle de l’État d’assurer des prêts hypothécaires. Une prise de position avec laquelle l’Ordre des évaluateurs agréés du Québec est tout à fait en accord, comme l’explique son président, Richard Côté.

Je pense que le marché, les institutions financières doivent gérer le risque en fonction des valeurs des propriétés et du marché en général.— Richard Côté

L’Ordre des évaluateurs agréés du Québec affirme que « le système actuel de la SCHL, principal fournisseur d’assurance prêt hypothécaire, ne se base pas toujours sur des évaluations financières objectives ». « Cela a pour effet de gonfler les prix sur le marché immobilier », dit-il encore.

Ce n’est pas la première fois que le FMI s’inquiète du système hypothécaire canadien. En 2013, l’institution avait suggéré au Canada de mettre fin progressivement à l’assurance hypothécaire offerte par la SCHL, qui permet d’acquérir une propriété avec une mise de fonds inférieure à 20 %. Le FMI estime qu’Ottawa n’a pas à assumer une aussi grande part du risque hypothécaire et qu’il devrait s’en remettre davantage au secteur privé.

Le rôle « essentiel » de la SCHL

Mais l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec estime que la SCHL joue un rôle essentiel afin de permettre aux ménages à revenus plus modestes d’accéder plus facilement à la propriété. Son porte-parole, François-William Simard, ne voit rien dans l’état actuel du marché qui justifierait une révision des règles.

À quatre reprises, il y a eu un resserrement des conditions de financement au cours des dernières années, donc de 2010 à 2013. Donc, on a vraiment une stabilisation des prix et au Canada, il n’y a personne qui parle actuellement de bulle immobilière.— François-William Simard de l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec

Des inquiétudes qui datent

L’ex-ministre des Finances, le regretté Jim Flaherty, s’était lui-même inquiété de la part de risque assumée par les contribuables canadiens par l’entremise de la SCHL, allant même jusqu’à évoquer l’idée d’une privatisation.

Comme l’explique l’Association des banquiers canadiens, depuis 2008, « le gouvernement fédéral a effectué plusieurs changements aux règles régissant les prêts hypothécaires assurés à travers la SCHL et des assureurs hypothécaires privés. Ces règles affectent les acheteurs dont la mise de fonds est inférieure à 20 % et ont un impact sur un grand nombre d’acheteurs de premières maisons au Canada ».

Voici quels ont été ces changements : 

  • la période d’amortissement maximale est passée de 40 à 25 ans;
  • les acheteurs doivent déposer une mise de fonds d’au moins 5 % du prix de l’habitation;
  • les acheteurs peuvent emprunter un maximum de 80 %, au lieu de 95 %, de la valeur de leur propriété lors du refinancement de l’hypothèque;
  • le ratio maximal du service de la dette brute (SDB) a été limité à 39 % et le ratio maximal du service de la dette totale (SDT), à 44 %.

Un encadrement plus strict, mais insuffisant

Le FMI salue ces mesures mais affirme du même souffle qu’elles « n’ont peut-être réussi qu’en partie à contenir l’expansion du crédit ». De plus le FMI étoffe son propos par des chiffres qui témoignent, selon lui, de la « vulnérabilité interne » de l’économie canadienne.

Au sujet de l’endettement des ménages, d’abord, le FMI note que, bien qu’il semble s’être stabilisé récemment, « il a atteint des sommets sans précédent au cours de la dernière décennie, dépassant 150 % du revenu disponible, soit le taux le plus élevé parmi les pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).

Au sujet de la possible surchauffe dans le monde de l’immobilier, le FMI note que les prix immobiliers ont augmenté de plus de 60 % pour l’ensemble du pays depuis l’an 2000.

Cela dit, le FMI reconnaît que le Canada a remarquablement bien surmonté la crise financière de 2008. Une résilience que le FMI applaudit d’autant plus que c’étaient « les États-Unis qui étaient à l’épicentre de la crise ».

Avec les informations de Bruno Coulombe.

7 Sep

Immobilier: les prix pourraient reculer en 2015 et 2016

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Posted by: Pierre Labreche

Les prix de ventes des propriétés immobilières pourraient se situer en territoire négatif en 2015 et 2016 au Québec, selon les prévisions de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). L’agence fédérale anticipe tout de même une légère progression des ventes et des mises en chantier au cours de cette période.

Une partie de la fourchette de prévisions de prix de revente de la SCHL se trouve en territoire négatif pour les deux années. Ainsi, les prix pourraient varier de -2,2% à 5,3% en 2015 et d’entre -3,7% et 8,4% en 2016.

La SCHL anticipe de modestes gains de la construction résidentielle en 2015 et 2016. «Une légère accélération de la croissance économique du Québec au cours des deux prochaines années stimulera la demande d’habitation en 2015 et en 2016, croit Kevin Hughes, économiste principal à la SCHL pour le Québec. Durant cette période, le marché de la revente se resserrera quelque peu. Ces deux facteurs feront progresser les mises en chantier.»

Les mises en chantier de maisons individuelles se chiffreront entre 10 500 et 11 900 en 2015 et entre 12 000 et 14 000 en 2016. «À mesure que le marché de la revente se resserrera, la demande de maisons individuelles neuves augmentera graduellement », selon la SCHL. En 2014, le nombre de maisons individuelles était de 7 318, en baisse de 12% par rapport à l’année précédente.

Le nombre de mises en chantier de logements collectifs se situera entre 22 500 et 25 500 cette année. L’an prochain, l’activité attendue dans le segment des résidences pour personnes âgées contribuera à faire augmenter les mises en chantier de logements collectifs, dont le nombre devrait s’établir entre 24 800 et 28 900 en 2016.

Les ventes de logements existants conclues par l’entremise d’un courtier devraient connaître une légère progression. Il devrait se conclure entre 68 000 et 75 000 transactions en 2015. Pour 2016, le nombre de transactions serait de 68 500 à 76 000. En 2014, le nombre de transactions était de 70 686.

Par lesaffaires.com

4 Apr

SCHL Hausse des primes d’assurance de 15%

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Posted by: Pierre Labreche

La Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) a annoncé hier une hausse des primes d’assurance sur certains prêts hypothécaires.

À compter du 1er juin, les primes d’assurance prêt hypothécaire, dans le cas des acheteurs dont la mise de fonds est inférieure à 10 %, seront majorées d’environ 15 %. La prime s’appliquant au montant total du prêt passera ainsi de 3,35 % à 3,85 %.

Pas d’effet tangible

La hausse est importante, mais la SCHL indique que pour l’acheteur moyen, dont le montant du prêt est de 250 000 $ sur une période d’amortissement de 25 ans, elle représentera environ 5 $ par mois.

«Il ne devrait donc pas y avoir d’effet tangible sur les marchés de l’habitation», a affirmé la SCHL.

Les primes exigibles pour les acheteurs versant une mise de fonds de 10 % ou plus demeurent inchangées. Il en est de même pour les primes s’appliquant aux produits d’assurance de portefeuille et pour immeubles collectifs.

L’institution fédérale explique que la majoration tient compte des exigences relatives à sa cible de capital, qui a été augmentée au milieu de l’année 2014.

 


Hausse des primes pour assurer un prêt

À compter du 1er juin, les primes d’assurance prêt hypothécaire s’appliquant aux prêts-achats pour propriétaires-occupants (immeubles comptant de un à quatre logements) seront les suivantes:

 
Rapport prêt-valeur 
Primes ordinaires 
(Actuelles) 
Primes ordinaires 
(À compter du 1er juin 2015) 
65 % ou moins 0,60 % 0,60 %
75 % ou moins 0,75 % 0,75 %
80 % ou moins 1,25 % 1,25 %
85 % ou moins 1,80 % 1,80 %
90 % ou moins 2,40 % 2,40 %
95 % ou moins 3,15 % 3,60 %
Mise de fonds non traditionnelle
De 90,01 à 95 % 3,35 %  3,85 %

 

Agence QMI

Vendredi, 3 avril 2015 22:11

23 Feb

Crédit d’impôt Logirénov

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Posted by: Pierre Labreche

Crédit d’impôt LogiRénov

Important

Vous pouvez demander le crédit d’impôt LogiRénov uniquement pour les années d’imposition 2014 et 2015, au moment de la production de votre déclaration de revenus.

Ce crédit d’impôt remboursable est mis en place temporairement pour encourager les ménages à rénover leur résidence, à l’agrandir, à l’adapter aux besoins particuliers d’un membre de leur famille ou à la transformer en maison intergénérationnelle.

Il s’adresse à tout particulier, propriétaire ou copropriétaire, qui fait exécuter des travaux de rénovation de son lieu principal de résidence, pour autant que ce soit l’une ou l’autre des résidences suivantes et que sa construction ait été complétée avant le 1er janvier 2014 :

Les travaux de rénovation doivent être effectués par un entrepreneur qualifié (Ce lien ouvrira une nouvelle fenêtre) en vertu d’une entente conclue après le 24 avril 2014 et avant le 1er juillet 2015.

L’aide financière accordée grâce à ce crédit d’impôt à l’égard d’une résidence admissible, qui est d’un montant maximal de 2 500 $, est égale à 20 % des dépenses admissibles qui dépassent 3 000 $.

28 Jan

Baisse de taux: les banques bougent timidement

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Posted by: Pierre Labreche

Les principales banques canadiennes ont finalement décidé d’emboîter le pas à la baisse de taux surprise annoncée par la Banque du Canada, la semaine dernière, en abaissant le taux d’intérêt qu’elles chargent à leurs meilleurs clients emprunteurs.

En fin de journée, mardi, les banques de Montréal (BMO), Royale (RBC), CIBC, Toronto-Dominion (TD) et Nationale ont annoncé à tour de rôle que leur taux d’intérêt préférentiel passait sous la barre de 3%, soit à 2,85%, ce qui est l’un des plus bas niveaux depuis la crise financière et la récession de 2008-2009.

Cette baisse de 0,15 point de pourcentage du taux préférentiel demeure toutefois inférieure à celle de 0,25 point de pourcentage annoncée mercredi dernier par la Banque du Canada. Elle avait alors abaissé son taux cible du financement à un jour à 0,75%, le plus bas en presque cinq ans.

Malgré l’hésitation des banques à réduire leur taux préférentiel, on s’attend dans le milieu financier à que la baisse annoncée en fin de journée mardi ravive une nouvelle bagarre des principaux prêteurs hypothécaires au Canada, bancaires et non-bancaires, pour ravir des parts de marché à leurs concurrents dans un marché immobilier en plein ralentissement.

C’est aussi par l’entremise de courtiers en prêts hypothécaires que cette bagarre s’annonce encore la plus vive; certains ayant déjà obtenu ces derniers jours, pour les emprunteurs les plus solvables, un taux aussi bas que 2,84% pour des prêts hypothécaires à terme fixe de cinq ans.

– Avec : La Presse Canadienne, Bloomberg 

publié par:

Martin Vallières


21 Jan

Assurance hypothécaire

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Posted by: Pierre Labreche

La plupart des propriétaires d’habitation souscrivent à une assurance qui couvre leurs mensualités en cas de pépin. Malheureusement, ces polices ne répondent pas nécessairement à vos besoins et vous risquez de le découvrir trop tard.

Cet hiver, l’Autorité des marchés financiers a mené une vaste consultation sur ce genre d’assurance et son constat est assez sévère: des produits complexes souvent mal expliqués aux consommateurs qui paient presque une fois sur deux, pour une police d’assurance dont 50 % des coûts s’en va directement en profits et commissions.

Saviez-vous que…
• L’assurance hypothèque fait partie d’un segment particulier de l’assurance : celui de la distribution sans courtier.
• Ce genre d’assurance est aussi vendu par les détaillants automobiles ou les agents de voyages.
• En 2008, les québécois ont payé 2,5 milliards $ de primes pour ce type d’assurances.
• À peine 1 % des assurés ont fait des réclamations, pour un montant de près de 400 millions de dollars.

publié par:
Guy Tremblay
TVA

Voir le reportage de J.E. concernant l’assurance hypothécaire prise avec une institution financière.
Regarder le reportage en direct ici 

 

 

21 Jan

La Banque du Canada abaisse son taux directeur à 0,75%

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Posted by: Pierre Labreche

À la surprise générale, la Banque du Canada abaisse son taux directeur dans le but d’adoucir les effets négatifs de l’effondrement des cours du pétrole.

Le taux cible de financement à un jour passe de 1% à 0,75%. Il n’avait pas bougé depuis septembre 2010.

Le choc pétrolier ralentit déjà la croissance réelle qui passera à 1,5% en rythme annualisé au premier semestre tout en faisant plonger le  taux d’inflation sous la barre de 1% durant la plus grande partie de 2015 avant de revenir près des 2% à la fin de 2016.

«La mesure de politique prise par la Banque vise à offrir une assurance contre ces risques, à favoriser l’ajustement sectoriel nécessaire au renforcement des investissements et de la croissance, et à permettre à l’économie canadienne de retourner à son plein potentiel et l’inflation à la cible», expliquent les autorités monétaires.

 

Reste à voir maintenant si les institutions financières abaisseront à leur tour leur taux préférentiel consenti à leurs meilleurs clients. Il est fixé à 3,0%, lui aussi depuis septembre 2010. Ce taux influence les prêts à taux variable.

Dans son nouveau scénario économique, la Banque fait l’hypothèse que le cours moyen du baril de pétrole West Texas Intermediate sera de 60 $ américains d’ici la fin de 2016. Cela suppose qu’il se raffermira au cours des prochains mois. D’ici là, il pourrait diminuer encore à court terme.

La Banque fait aussi l’hypothèse que le taux de change moyen du dollar canadien sera de 86 cents US durant la période tout en admettant que son annonce-surprise est susceptible de l’affaiblir à court terme.

Pour l’ensemble de 2015, le taux d’expansion réelle est ramené de 2,4% à 2,1% alors qu’il est augmenté d’un dixième à 2,4% pour l’an prochain.

La diminution est surtout attribuable aux investissements des entreprises. En octobre, la Banque s’attendait à ce qu’ils soient un facteur de croissance. Désormais, c’est l’inverse bien qu’elle prévoit un redressement solide l’an prochain, parallèlement à la remontée attendue des cours pétroliers.

L’autre grand changement à son scénario économique porte sur le revenu intérieur brut, une mesure fiable du pouvoir d’achat. Estimée à 1,7% en octobre, sa croissance est ramenée à 0,7% seulement. Cela signifie que les ménages et les entreprises ne sentiront pas l’enrichissement associé en général à la croissance.

Autrement dit, l’équivalent de la baisse d’impôt associée à la chute des prix des carburants aura des effets de courte durée. Les conséquences négatives sur les investissements des entreprises et sur la valeur des exportations liées au pétrole prendront progressivement le dessus.

Un prix plus faible du brut affaiblit la valeur des exportations alors que la baisse du dollar canadien augmente celle des biens importés. «L’affaiblissement des termes de l’échange du Canada aura un effet défavorable sur les revenus et la richesse, et influera de ce fait sur la consommation et les finances publiques.»

Cela signifie que bien des ménages auront le sage réflexe de mettre de l’argent de côté, surtout dans les provinces pétrolières où les mises à pied vont se multiplier. Bref, l’argent en plus venu de la baisse du prix de l’essence ne sera pas automatiquement consommé ailleurs.

C’est aussi un signal aux ministres des Finances d’aiguiser leurs crayons et de revoir leurs prévisions budgétaires, compte tenu de la chute anticipée de l’inflation qui va ralentir la croissance de l’assiette fiscale.

La prochaine date de fixation du taux directeur sera le 15 avril.

publié par:
Rudy Le Cours
La Presse

Pierre Labrèche
Courtier hypothécaire agréé
Conseiller en sécurité financière
Tél: 1-877-959-7738
www.acceshypotheque.ca